Au printemps et cet automne, notre gouvernement a trouvé le moyen de massacrer une part importante de l’économie, et particulièrement bon nombre de PME, ces entreprises dont on nous disait, tous les ans, à juste titre, qu’elles étaient le véritable moteur de la prospérité.

En les empêchant de travailler pendant près de trois mois au printemps, et entre un et deux mois au moins, cet automne, tout en les laissant supporter une bonne part de leurs charges, on accule à la faillite un bon nombre d’entre elles et on pousse au chômage une part de leurs salariés.

Tout cela pour un résultat sanitaire pour le moins discutable si on le compare avec les pays qui n’ont pas fermé d’entreprises.

Cela s’accompagne aussi d’une perte substantielle de recettes pour l’Etat, qui, par ailleurs, se retrouve avec des charges plus élevées qu’avant : allocations de chômage, prétendue « aide », insuffisante mais coûteuse, aux victimes de ces instructions …

On nous dit que le coût budgétaire sera très faible parce que les taux d’intérêts sont nuls. C’est oublier que la dette, elle, augmente, et qu’il faudra bien en jour la rembourser ou la limiter.

Ce jour-là, on verra bien que les « emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain ».

L’ours mal léché