Des élections fédérales sont annoncées en Belgique pour l’an prochain. Certains partis commencent à annoncer leur intention de modifier l’impôt des personnes physiques, bien sûr après les élections. C’est aujourd’hui le moment où l’on peut promettre … ce qu’on ne tiendra pas après, même si l’on est élu.

On entend parfois les prémisses d’une promesse de modification de l’impôt des personnes physiques. Mais jamais on ne fournit de précision quant à la manière de le modifier. Dans la majorité, ceux qui ont raté la réforme de l’impôt des sociétés, en refusant qu’elle comporte une vraie réduction d’impôt, annoncent qu’ils réformeront l’impôt des personnes physiques, mais, semble-t-il, de la même manière que pour l’ISOC. On évoque la nécessité d’une « neutralité budgétaire », en faisant semblant de croire, que celle-ci empêche de réduire l’impôt, parce que les recettes devraient être constantes.

En réalité, la neutralité budgétaire indique seulement que les réductions de recettes doivent s’accompagner, soit de recettes nouvelles, soit d’une réduction des dépenses.

Or, c’est là précisément ce que le gouvernement actuel n’est pas capable d’envisager. Depuis qu’il est en poste, les dépenses ont continué à augmenter, même si c’est moins rapidement qu’avant.

Il faut donc craindre que la Belgique continuera à être un des pays les plus taxés au monde.