Nos gouvernants sont décidément incapables de changer de système, même lorsqu’ils créent de nouvelles coalitions. On nous annonce de minuscules diminutions de quelques impôts, mais au prix d’augmentations d’autres taxes. En somme, l’on en reste au modèle du super Etat providence, ambitieux et inefficace, qui prétend tout réglementer au moyen de tout le monde, cette « fiction par laquelle chacun entend vivre aux dépens de tous les autres », comme le disait Frédéric BASTIAT. Personne n’a le courage de remettre en cause ce qui n’est pas un modèle, mais un échec permanent. Personne ne dit qu’il faudrait commencer par remettre à plat l’ensemble des dépenses de l’Etat, se demander celles qui se justifient réellement, et supprimer radicalement toutes les autres.

On continue à appeler « économies » des diminutions, non pas de dépenses publiques, mais du rythme d’accroissement de celles-ci. Parfois l’on ose même qualifier comme telles des impôts nouveaux, comme l’a fait le gouvernement précédent de manière systématique ...